Comment remédier à un contrôle antipollution anormal
Tout comme certaines maisons sont équipées de système de surveillance, les voitures en possèdent aussi. L’un d’eux est le système antipollution. Il permet le contrôle et la diminution du rejet d’émissions polluantes pendant la conduite. Aussi, il est d’une grande utilité pour la protection de l’environnement, mais il peut arriver qu’il soit défaillant. Voici comment remédier à un contrôle antipollution anormal de son moteur de voiture.
Plan de l'article
- Qu’est-ce qu’un système antipollution ?
- Les différentes alertes de ce système
- Quelle est la procédure en cas de système antipollution défaillant ?
- Les conséquences d’un système antipollution défaillant sur l’environnement et la santé
- Les précautions à prendre pour éviter les problèmes de systèmes antipollution
Qu’est-ce qu’un système antipollution ?
Le système antipollution d’un véhicule est un dispositif de diagnostic embarqué. Il s’agit essentiellement d’un composant électronique, en forme de mouchard. Ce système sert à mesurer les taux de pollution émise par le moteur. Il veille aussi à ce qu’ils ne dépassent pas la norme autorisée.
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Les particules polluantes étant émises pendant la phase de combustion et la phase de postcombustion. Ce mécanisme équipant les véhicules essence comme les véhicules diesel comprend plusieurs capteurs. Ils permettent de vérifier l’ensemble des composants du moteur liés aux émissions de gaz d’échappement.
Le système antipollution en phase de combustion
En phase de combustion, le système antipollution se base sur deux capteurs. Le capteur PMH (Point Mort Haut) ou vilebrequin est le tout premier. On l’utilise pour calculer le régime moteur et adapter l’injection de carburant. Malheureusement, sa défectuosité peut impacter négativement le catalyseur et engendrer un risque de pollution.
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Le capteur de pression de l’air est le second type. Il permet de déterminer la quantité d’air aspirée par le moteur. S’il rencontre un problème, le dosage adéquat de carburant n’est plus assuré. De même, le risque de pollution grimpe.
La phase de postcombustion
Pendant cette phase, les polluants émis à l’échappement sont : bien traités pour être moins nocifs. Il existe également une série de capteurs, trois exactement qui impactent la postcombustion. La sonde à oxygène postcatalyseur est un capteur adapté aux véhicules à essence. Elle évalue l’efficacité du catalyseur en transmettant le taux d’oxygène à ce dernier. Un catalyseur défaillant est synonyme d’un fort taux de pollution.
Par ailleurs, la sonde de pression différentielle concerne tous les moteurs diesel. Ce capteur permet de mesurer et de contrôler la pression dans le filtre à particules. Quand la pression est : trop élevée, le filtre est colmaté.
Tandis qu’à l’inverse, si la pression est trop basse, le filtre sera : détruit ou inexistant. Enfin, la vanne EGR est le dernier capteur. À ce niveau, les gaz d’échappement sont transportés dans la chambre de combustion. Ce transport permet d’éviter que des gaz toxiques ne soient rejetés.
Les différentes alertes de ce système
Plusieurs types d’alerte permettent d’indiquer que le système antipollution présente des défaillances. En effet, pour le savoir, il faudra se fier au voyant antipollution. Il est de couleur jaune et symbolisée par le schéma d’un moteur. Trois cas de figure se présentent ici.
Premièrement, lorsque le voyant clignote de manière continue, sachez que le pot catalytique est probablement défectueux. Afin d’éviter tout risque d’incendie ou de panne importante, on recommande de le faire examiner au plus vite. Un pot catalytique avec un problème doit être : examiné sans attendre.
Ensuite, si le voyant est : allumé, cela explique un dysfonctionnement général du système antipollution. Dans ce cas, la voiture va émettre des particules polluantes très grandes. Puis, le moteur peut baisser en termes de performances. À ce niveau, il est préférable de faire un tour chez le garagiste afin d’obtenir un diagnostic plus poussé. Enfin, si le voyant s’allume ensuite s’éteint, il n’y a surement pas de problème alarmant.
Le dysfonctionnement émane certainement du voyant lui-même. Par précaution, rendez-vous chez le garagiste pour éviter tout risque de panne plus importante. Retenez que le meilleur moyen de savoir si le système de dépollution fonctionne correctement est de regarder le voyant antipollution.
Quelle est la procédure en cas de système antipollution défaillant ?
Comme dit en amont, lorsque le voyant s’allume, cela signifie qu’il est temps de faire contrôler rapidement le système antipollution. Ainsi, on évite des dommages plus graves sur le fonctionnement du véhicule. Cela permet également d’éviter d’être recalé au cours du contrôle technique. Si votre système est défaillant, vous devez aller chez votre garagiste. Il se chargera d’effectuer un examen plus complet de votre voiture.
Pour cette opération, il n’y a pas un prix standard. Cela signifie donc que le coût précis de cet entretien va dépendre de la complexité du problème. Selon le type d’intervention, prévoyez entre 50 € à 100 € dans le meilleur des cas. De plus, après la détection de la panne, vous devez ajouter le prix de la pièce à remplacer.
Les conséquences d’un système antipollution défaillant sur l’environnement et la santé
Au-delà des conséquences sur le véhicule et sur l’obtention du contrôle technique, un système antipollution défaillant a aussi des effets néfastes sur l’environnement et la santé. En effet, lorsque les gaz d’échappement ne sont plus suffisamment traités par le système antipollution, ils libèrent dans l’air des particules fines et d’autres substances polluantes qui peuvent avoir de graves impacts sur la qualité de notre environnement.
Cela peut notamment conduire à une augmentation de la pollution atmosphérique, qui est déjà responsable chaque année de millions de décès prématurés dans le monde entier. Les personnes souffrant déjà d’affections respiratoires ou cardiovasculaires sont particulièrement vulnérables aux conséquences négatives du smog urbain causé par les émissions non régulées.
À long terme, cela peut aussi affecter gravement notre biodiversité en diminuant la qualité des sols ou en acidifiant certains milieux aquatiques.
Pensez à bien rappeler qu’il existe aujourd’hui différentes alternatives permettant de réduire significativement sa contribution à la pollution atmosphérique, telles que les modes alternatifs comme le covoiturage ou encore l’utilisation des transports publics plus écologiques.
Les précautions à prendre pour éviter les problèmes de systèmes antipollution
Pour éviter les problèmes de systèmes antipollution et préserver notre environnement, il existe plusieurs précautions à prendre. Pensez à bien respecter les recommandations d’utilisation du constructeur, notamment en matière de conduite.
Une conduite agressive ou trop rapide peut effectivement avoir des conséquences néfastes sur le système antipollution du véhicule. Pensez à bien utiliser le carburant adapté et à vérifier régulièrement l’état des injecteurs et du moteur. Un entretien régulier permettra ainsi d’éviter l’apparition de dysfonctionnements qui pourraient affecter la qualité des émissions produites par le véhicule.
Il est aussi possible d’avoir recours aux solutions proposées par certains fabricants automobiles pour améliorer la performance écologique des voitures. Les technologies hybrides ou électriques se développent aujourd’hui rapidement sur le marché automobile et offrent une réelle alternative aux modes plus traditionnels.
Afin de contribuer activement à la lutte contre la pollution atmosphérique, nous pouvons tous adopter quotidiennement quelques gestes simples tels que réduire nos déplacements individuels en voiture au profit du transport collectif (bus, train), utiliser un vélo électrique ou encore marcher autant que possible !