DSG7 : fiabilité de cette boite de vitesse

Bien qu’appréciée pour son efficacité et son confort d’utilisation, la boîte de vitesses DSG du groupe Volkswagen Audi est également la cible des critiques sur le point de la fiabilité.

La boîte de vitesse DSG

La DSG est une boîte automatique double embrayage proposée dans le constructeur automobile Volkswagen dans ses produits. Cette transmission équipée d’ailleurs ses véhicules depuis plus de 10 ans, ce qui démontre l’avancée technologique de la marque sur la concurrence. En outre, les véhicules qui en sont équipés sont de gammes différentes, allant de la petite citadine à la grosse berline.

A lire en complément : Comment trouver de l’aide en cas de panne 0 km ?

Elle est composée par 3 principaux éléments :

• L’embrayage qui peut s’user avec le temps sur les versions sèches, surtout en cas de mauvais pilotage du calculateur. Il est donc possible d’avoir, soit un système avec deux embrayages secs, soit un système d’embrayages multiples baignant dans l’huile pour les moteurs plus puissants. Ce dernier est composé de deux embrayages, dont chacun est constitué de plusieurs disques. Leur principale contrainte est l’huile.
• La mécatronique, mot qui est la fusion de mécanique et électronique. Il désigne concrètement la mécanique entièrement pilotée par l’électronique. Pour l’image, ce système remplace les bras et les pieds du conducteur. Il embraye et débraye, mais aussi permet de passer les rapports ou de rétrograder, uniquement via un jeu de passe-passe entre les deux embrayages. Quant à son calculateur, il est alimenté par des données envoyées par des capteurs. Enfin, ses bras sont incarnés par un système hydraulique. Un souci dans cette partie peut provenir des capteurs, d’un problème électrique ou hydraulique (fuite).
• La boîte qui est un système d’engrenages suivant le même concept d’une boîte manuelle à arbres parallèles et non une BVA classique.

A lire également : Comment s'entraîner à l'examen théorique du permis belge ?

Comment fonctionne-t-elle ?

Quelle que soit la version de la DSG, elle reste une boîte nativement automatique à double embrayage. Elle est une version contraire aux boîtes robotisées simple embrayage. Cette version double implique deux demi-boîtes qui travaillent ensemble avec chacune un embrayage. Lorsque le conducteur est en 4è, l’autre demi-boîte voit déjà son rapport enclenché sur la 5è. Ce mode anticipé permet un passage de rapport ultra-rapide.

Ainsi, contrairement à une boîte à convertisseur hydraulique, la majeure partie des contraintes mécaniques est prise en charge par les embrayages. Ces derniers doivent alors être remplacés en cas d’usure. Pour rappel, une boîte automatique conventionnelle n’a besoin d’une vidange que tous les 60 à 80 000 km.

Quid sur le manque de fiabilité : origine du souci

Force est de mentionner que les casses de boîtes DSG restent rares. Les problèmes sont principalement localisés dans l’usure prématurée des embrayages, suite au mauvais fonctionnement de la boîte. Dans ce cas, il est indispensable de recourir à sa reprogrammation en concession. Cette modification consiste à alléger la commande émanant du calculateur de la boîte de vitesses vers les embrayages pour les préserver.

En somme, le principal problème concerne l’usure prématurée de l’embrayage que la défectuosité de la boîte elle-même.

Quels sont les modèles à risque ?

Force est de constater que la DSG6 est la version avec le moins de souci, sauf pour les premières versions. Depuis, avec l’arrivée des nouvelles technologies sur le marché, la fiabilisation a augmenté.

Les soucis seraient plus importants pour la version de petit calibre : la DSG7. Avec 250 Nm, elle équipe les petits moteurs, soit la majeure partie des véhicules du type 1.6 TDI. Ici, encore, force est de rappeler qu’il existe deux versions de la DSG7. En effet, on retrouve le petit calibre limité à 250 Nm, soit jusqu’à 110 chevaux en diesel, et la version pour les véhicules haut de gamme, appelée S-Tronic chez Audi. La première déclinaison (petit calibre) arbore un embrayage sec, tandis que l’autre se distingue par le bain d’huile. De toute évidence, les soucis sont localisés chez la version à sec, étant donné que le bain d’huile est garant de la longévité des embrayages.